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Comment gérer une contre-offre?

Comment gérer une contre-offre?

 

Ça y est, vous annoncez votre démission à votre patron. Il vous regarde, curieux des raisons de votre départ, et vous demande de lui accorder une journée pour revenir avec une contre-offre irrésistible, tout en vous faisant la promesse de régler tout ce qui vous a poussé à chercher ailleurs. Maintenant, que faire? Est-il plus avantageux d’accepter ou de refuser cette proposition?

 

En réalité, cette situation soulève plusieurs interrogations tout à fait légitimes. Comme vous le savez probablement déjà, accepter une contre-offre est rarement la meilleure option. Mettons les choses en perspective!

 

 

Prenez le temps de comprendre les motivations de votre employeur derrière la contre-offre

 

Fortes sont les chances que votre gestionnaire apprécie votre manière de travailler, car vous apportez une réelle valeur ajoutée à la compagnie. Pour elle ou lui, vous faire la promesse de vous accommoder peut souvent paraître comme la meilleure option pour plusieurs raisons. D’un point de vue de l’employeur, il peut s’avérer avantageux de bonifier votre rémunération actuelle. Vous convaincre de rester en poste lui éviterait un processus de recrutement potentiellement coûteux, sans compter l’accueil et l’intégration d’un nouvel employé, la formation de ce dernier, etc. Le gestionnaire aura peut-être même peur de perdre lui-même son emploi, car cela pourrait ternir sa réputation de « bon » gestionnaire.

 

L’effet boule de neige est également une crainte tout à fait normale de la part d’un employeur. Le départ d’un leader, qu’il soit formel ou informel, pourrait inciter d’autres membres de l’équipe à envisager de quitter l’entreprise. De plus, dans le cas d’un départ en plein milieu d’un projet, cette action peut s’avérer fatale pour le projet en question ou, du moins, peut entraîner des dépassements de coûts, d’échéancier etc. Maintenant soyons honnêtes : des projets, il y en aura toujours. Il est donc dans votre intérêt de collaborer autant que possible avec votre employeur pour minimiser les dommages collatéraux que votre démission causera.

 

Pourquoi vous ne devriez pas considérer une contre-offre?

 

Découvrez les sept raisons pour lesquelles vous ne devriez jamais accepter une contre-offre :

 

👉🏽 Risque de licenciement ultérieur : Si l’entreprise se trouve dans une phase de restructuration ou de licenciement, vous serez probablement le premier sur la liste. Votre employeur se souviendra que vous étiez prêt à partir, alors ce sera à votre tour. D’un autre côté, certains employeurs utilisent la contre-offre uniquement pour gagner du temps afin de trouver un meilleur remplaçant en vous congédiant par la suite.

 

👉🏽 Évolution limitée : Lorsqu’un membre de votre équipe sera promu, minces seront les chances que la promotion soit vôtre… Il est tout à fait normal de promouvoir les employés les plus loyaux et épanouis.

 

👉🏽 Manque de confiance : Votre employeur sait maintenant que vous n’êtes pas nécessairement heureux au sein de l’entreprise. Il risque par conséquent de constamment vous remettre personnellement en question.

 

👉🏽 Budget temporairement devancé : Mais d’où l’argent de cette contre-offre provient-il? Est-ce l’argent qui vous aurait été versé pour votre prochaine augmentation salariale ou des prochains bonis/primes que vous n’aurez plus ou pas autant?

 

👉🏽 Mauvaise culture d’entreprise : Est-ce vraiment l’environnement de travail que vous souhaitez? Un lieu où les menaces sont le seul moyen d’avancer?

 

👉🏽 Motivation douteuse : Pourquoi ne vous payaient-ils pas ce montant avant? Fortes sont les chances qu’ils doutaient probablement que vous en valiez la peine. Cela ne garantit pas un engagement à long terme envers votre carrière.

 

👉🏽 Fausses promesses magiques : Accepter une contre-offre ne garantit pas que les problèmes qui ont motivé votre démission seront résolus magiquement. Les promesses de salaire, d’avantages ou de responsabilités accrues peuvent être que temporaires. Gardez plutôt en tête toutes les raisons pour lesquelles vous êtes allés en entrevue ailleurs.

 

 

Saviez-vous que statistiquement parlant (selon le journal Wall Street) vous avez 90% de chance de quitter votre emploi dans les 12 prochains mois en raison des mêmes sources d’insatisfactions? Est-ce vraiment dans ces circonstances que vous souhaitez prendre le risque de continuer votre emploi actuel?

 

Sur ce, prenez une décision éclairée 😉 Sachez que si vous êtes un candidat en TI en processus avec DELAN et un de nos clients, il nous fera un plaisir de vous accompagner dans cette réflexion. Abordez le sujet en toute confiance avec votre recruteur.

 

Bon succès!

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